Trouble du spectre de l’autisme : Faits saillants de l’Enquête canadienne sur l’incapacité » Agence de la santé publique du Canada
Questions et réponses
« Trouble du spectre de l’autisme : Faits saillants de l’Enquête canadienne sur l’incapacité »
Agence de la santé publique du Canada
L’Agence de la santé publique du Canada a préparé des questions et réponses pour faciliter l’interprétation de certaines statistiques clés de l’infographie « Trouble du spectre de l’autisme : Faits saillants de l’Enquête canadienne sur l’incapacité ». Pour de plus amples renseignements sur la source de données, veuillez consulter la page Web Enquête canadienne sur l’incapacité (ECI), 2017 de Statistique Canada.
Q : Les statistiques de cette infographie peuvent-elles être comparées à d’autres sources de renseignements sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA)?
R : Il n’est pas recommandé de comparer les statistiques de cette infographie à d’autres sources de renseignements sur le TSA, telles que le Système national de surveillance du trouble du spectre de l’autisme (SNSTSA). Comme toutes les autres sources de données utilisées pour produire des données de surveillance, la population visée par l’ECI de 2017 présente des caractéristiques uniques qui font en sorte de limiter la possibilité de l’utiliser pour faire des comparaisons. L’ECI de 2017 porte sur les Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus vivant dans un domicile privé dans l’une des provinces et des territoires, qui ont une incapacité, et pour lesquels le TSA a été défini comme l’une des deux principales affections médicales leur causant le plus de difficultés. Le SNSTSA, quant à lui, porte sur les enfants de 5 à 17 ans qui vivent et fréquentent l’école au sein de l’une des six provinces ou du territoire ayant participé.
Q : Pourquoi a-t-on utilisé une source de données différente pour comparer l’état de santé général et l’état de santé mentale de la population atteinte de TSA dont il est question dans l’infographie?
R : Les renseignements concernant l’état de santé général et l’état de santé mentale n’était pas disponibles pour les personnes non atteintes d’une incapacité dans l’ECI de 2017. Cependant, il a été jugé important de fournir un contexte pour ces deux statistiques; par conséquent, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2017 – Composante annuelle a été utilisée aux fins de comparaison. L’ESCC de 2017 – Composante annuelle offre un comparateur pertinent, puisqu’elle porte sur la population des ménages canadiens en général et qu’elle permet de limiter les données à la population âgée de 15 ans et plus.
Q : Comment a-t-on mesuré la concomitance et la sévérité des incapacités dans l’ECI de 2017?
R : La première composante de l’ECI de 2017, c’est-à-dire les questions d’identification des incapacités, comprend une série de questions qui définissent 10 types d’incapacités distinctes : incapacités liées à la vision, à l’ouïe, à la mobilité, à la flexibilité, à la dextérité, à la douleur, au développement, à la santé mentale et à la mémoire. De plus, elle permet d’estimer la gravité de chaque type d’incapacité, ainsi que le score de gravité global de l’incapacité.
La statistique sur les incapacités concomitantes fournie dans l’infographie illustre la proportion de la population atteinte d’un TSA qui présente plus d’un des types d’incapacités susmentionnés.
La statistique sur la sévérité tient compte de la gravité globale de l’incapacité. Quatre catégories de sévérité ont été établies (légère, modérée, grave et très grave). Ces catégories tiennent compte de l’intensité des difficultés (aucune difficulté, une certaine difficulté, beaucoup de difficulté ou incapacité totale) et de la fréquence (jamais, rarement, parfois, souvent ou toujours) des limitations d’activités associées à chaque type d’incapacité d’un répondant.
