Les personnes qui ont d’importantes déficiences cognitives peuvent être admissibles aux Services d’intégration communautaire des personnes handicapées (SICPH), un service du gouvernement provincial qui peut les aider à vivre de façon autonome au Manitoba. Pour les personnes autistes qui n’ont pas de déficiences aussi importantes, ce sont en général les amis et la famille qui offrent le plus grand soutien quand il s’agit de chercher un logement et de mener une vie d’adulte plus autonome. Dans certains cas, les thérapeutes et le personnel des programmes affiliés ou non au gouvernement provincial peuvent aider à acquérir des compétences (aptitudes sociales, emploi, etc.), et aussi à chercher, obtenir ou garder un logement.
Ce qu’il faut savoir :
Les personnes qui ont d’importantes déficiences cognitives peuvent être admissibles aux Services d’intégration communautaire des personnes handicapées (SICPH), un service du gouvernement provincial qui peut les aider à vivre de façon autonome au Manitoba. Pour les personnes autistes qui n’ont pas de déficiences aussi importantes, ce sont en général les amis et la famille qui offrent le plus grand soutien quand il s’agit de chercher un logement et de mener une vie d’adulte plus autonome. Dans certains cas, les thérapeutes et le personnel des programmes affiliés ou non au gouvernement provincial peuvent aider à acquérir des compétences (aptitudes sociales, emploi, etc.), et aussi à chercher, obtenir ou garder un logement.
De quoi parle cette vidéo?
Les personnes autistes qui cherchent un logement sont confrontées à des expériences diverses; certaines réussissent à en obtenir un en l’achetant ou en le louant; d’autres continuent à vivre chez leurs parents jusqu’à un âge adulte avancé, et d’autres encore, davantage affectées par leur autisme ou qui ont d’autres déficiences mentales ou physiques, bénéficient d’une aide à la vie autonome par le biais des Services d’intégration communautaire des personnes handicapées. Il faut tenir compte de nombreux éléments lorsque l’on étudie les différentes options de logement. Il s’agit notamment, en dehors de l’immeuble lui-même, de la sécurité du quartier, de l’accès aux transports publics, à l’épicerie et aux autres magasins, ainsi que de la proximité avec le lieu de travail, la famille et les amis. À l’intérieur de l’immeuble, il faut vérifier l’accès à la buanderie, les règlements relatifs aux animaux et la sécurité de l’immeuble. De plus, les personnes autistes doivent penser à la dimension de l’habitation, à l’éclairage, à l’amortissement du son (si elles se trouvent dans un appartement ou un condominium) et à d’autres facteurs liés aux stimulations sensorielles.
Comment cette vidéo a-t-elle été élaborée?
L’équipe de production s’est adressée à un certain nombre d’adultes autistes pour parler avec eux de leur façon de vivre, qu’ils habitent avec leurs parents, louent un appartement ou possèdent leur propre logement. Les questions posées portaient sur ce qui les a motivés à choisir la façon dont ils vivent, s’ils en sont satisfaits, les défis qu’ils ont dû relever pour trouver et obtenir un appartement pour eux, et les avantages et inconvénients qui sont associés à leur situation particulière.
Quelles ont été les conclusions?
Les porte-parole interrogés par l’équipe de production ont donné différents points de vue sur le logement. Ceux qui se sont battus pour vivre de façon autonome ont signalé qu’ils ont eu des échanges conflictuels avec leurs propriétaires, souvent attribuables à leurs propres difficultés en matière d’aptitudes sociales ou à l’ignorance de leurs droits fondamentaux et de leurs responsabilités en tant que locataires. Ils ont aussi parlé de leurs difficultés pour trouver et garder leur emploi, et pour gérer leurs finances personnelles.
Ceux qui ont mieux réussi à vivre de façon autonome ont reconnu que leurs parents les ont aidés dans plusieurs domaines. Il s’agissait, entre autres, de comprendre leur situation financière actuelle et ce qu’il faudrait faire pour organiser un départ de la maison familiale, d’acquérir les compétences nécessaires pour vivre de façon autonome, de chercher et choisir un nouveau domicile et finalement de s’y installer. Ce soutien parental est, globalement, assez typique de ce que connaissent la plupart des autres adultes lorsqu’ils quittent la maison. Certains porte-parole ont parlé d’Internet comme étant une ressource précieuse pour apprendre des aptitudes à la vie quotidienne (comme la cuisine, la lessive, le budget, etc.) et ont indiqué qu’ils ont toujours besoin d’aide pour certaines tâches quotidiennes.
À l’intérieur de l’habitation, les personnes autistes, particulièrement celles qui vivent dans un appartement ou un condominium, ont dit que l’éclairage trop intense, les matériaux de l’immeuble (bois, pierre, béton, etc.) et les bruits perturbateurs des voisins étaient pour elles des nuisances sensorielles. Ces porte-parole ont également mentionné de nombreuses autres préoccupations et priorités plus générales, dont le choix d’un lieu idéal et la possibilité d’avoir des animaux pour leur tenir compagnie.
Comment pouvez-vous utiliser ces conclusions?
Ces conclusions montrent les vécus des personnes autistes lorsqu’elles obtiennent et gardent un logement, et lorsqu’elles vivent de façon autonome. Vous pouvez utiliser les ressources suivantes pour en savoir plus sur la façon d’accéder à un logement pour vous-même ou aider un ami ou un membre autiste de la famille qui chercherait également à se loger :
Programme de location de logements abordables : programme offert par le gouvernement provincial qui permet aux ménages à revenu faible ou modeste de payer un loyer abordable.
https://www.gov.mb.ca/housing/progs/pil.fr.html
Services d’intégration communautaire des personnes handicapées (SICPH) : service offert par le gouvernement provincial qui accorde aux personnes ayant une déficience intellectuelle de nombreuses aides à la vie quotidienne.
https://www.gov.mb.ca/fs/clds/index.fr.html
Photo By Wiktor Karkocha on Unsplash
